L’Usine de rien – filmer collectif

04/03/2023 @ 18:00

de Pedro Pinho, en présence de Luisa Homem (Terratreme)

Cycle : 2023
2017 / Portugal / 16mm / 180'

L’USINE DE RIEN
Pedro Pinho
2017 / Portugal / 16mm / 180’

« Avec le collectif  Terratreme, nous avons eu de longues discussions avec les ouvriers. La crise et la désindustrialisation sont des éléments très présents dans la mémoire affective des personnes ainsi que des lieux. Les acteurs voulaient faire ce film autant que nous. Il y avait une coïncidence de besoin et de volonté. Ils nous ont très rapidement fait confiance. Ce fut étonnant de constater qu’ils étaient prêts à exposer leur fragilité et à faire de cette fragilité une matière du film. » (Pedro Pinho)

 

Une séance dans le cadre du week-end « Filmer collectif » :
– samedi 4 mars à 14h30 « Les Groupes Medvedkine de Sochaux »
– samedi 4 mars à 18h « L’Usine de rien »
– dimanche 5 mars à 15h « Dans la zone »
– dimanche 5 mars à 17h30 « The Sun Quartet »
– dimanche 5 mars à 19h30 « Le fond de l’air est nuageux »
Voir tout le programme en PDF.

 

Bande annonce :

Informations pratiques :

📍 DOC! 26 rue du Docteur Potain, Paris 19e
🕖 Ouverture des portes une heure avant la première séance
🔒 Fermeture des portes à 23h
💰 Prix libre (espèce)
🦩 Bar et restauration sur place

 

TERRRATREME (Portugal)

« Nous avions constitué ce collectif de réalisateurs du nom de Terratreme avant de nous engager dans ce projet de film. Il s’agissait pour nous d’être en mesure de produire des films, de façon autonome, sans être dépendants des grandes sociétés de production, avec à la fois l’idée de faire des films ensemble, mais aussi d’utiliser moins de ressources, parce que chacun travaille dans et pour les films des autres. Chaque réalisateur peut ainsi davantage être l’acteur de la production et du budget de son film, décider s’il préfère avoir un mois de répétition supplémentaire ou un budget décor plus important. Mais l’idée principale est de tenter un travail collectif horizontal, même si ce n’est jamais complètement le cas, parce que le cinéma reste un lieu qui demande des décisions individuelles, pour choisir où placer la caméra, faire rejouer ou pas telle ou telle scène… Quand on a commencé à écrire une histoire sur une usine entrant en autogestion, on s’est donc rendu compte que ces questions étaient aussi les nôtres, sur notre lieu de travail, qui est une petite usine de films. » (Pedro Pinho)

Débat filmé :