17/01/2020 @ 19:30
Boots Riley
Cycle : This is America
18h // Nothing but a man, 1964, 95′, Michael Roemer
En présence de Jean-Philippe Tesse, critique aux Cahiers du Cinéma
En présence de Jean-Philippe Tesse, critique aux Cahiers du Cinéma
20h // Sorry to bother you, 2019, 110′, Boots Riley
Présenté par Joachim Lepastier, critique aux Cahiers du Cinéma
Présenté par Joachim Lepastier, critique aux Cahiers du Cinéma
Nothing but a man, 1964, 95′, Michael Roemer
Travail, amour, mariage et paternité sont quelques-uns des thèmes abordés par ce puissant portrait d’un cheminot travaillant dans une petite ville de l’Alabama, dans les années 1960. Nothing But a Man fut réalisé par Michael Roemer, Blanc, juif né à Berlin en 1928, une décennie avant Killer of Sheep et vingt ans avant Bless Their Little Hearts, deux films emblèmes de LA Rebellion avec lequel il constitue un étonnant triptyque sur la condition masculine (et les conditions de vie) dans les communautés noires américaines sur la période couverte par ces œuvres. Film préféré de Malcolm X, il a été récompensé au festival de Venise avec le prix de San Giorgio, attribué aux films particulièrement importants pour le progrès de la civilisation. Sa redécouverte nous paraît d’autant plus essentielle.
Sorry to bother you, 2019, 110′, Boots Riley
Après avoir décroché un boulot de vendeur en télémarketing, Cassius Green bascule dans un univers macabre en découvrant une méthode magique pour gagner beaucoup d’argent. Tandis que sa carrière décolle, ses amis et collègues se mobilisent contre l’exploitation dont ils s’estiment victimes au sein de l’entreprise. Mais Cassius se laisse fasciner par son patron cocaïnomane qui lui propose un salaire au-delà de ses espérances les plus folles.
Informations pratiques :
PROGRAMME // ATTENTION ça va swinguer !
OUVERTURE DU RIDEAU 30mn AVANT LA SÉANCE
FILMS & CONCERTS : PRIX LIBRE
FILMS & CONCERTS : PRIX LIBRE
Cette semaine nous vous invitons à vous plonger dans l’histoire du cinéma noir américain ! Notre proposition tente de faire des ponts entre différentes époques, de montrer que les luttes passées et les films qui les ont portées sont toujours brûlants d’actualité, et qu’ils résonnent encore dans le cinéma contemporain. Cela semblait évident qu’un tel cycle devait trouver sa place à La Clef Revival.
Nous tenions à remercier le Festival des 3 Continents de Nantes qui nous a fait découvrir de nombreux films grâce à sa rétrospective « Le Livre noir du cinéma américain » et les Cahiers du Cinéma pour leur dossier de Novembre 2017 qui nous a également inspiré.