Projection surprise muthafucka

02/11/2019 @ 19:30

durée : 2h

FILM SURPRISE SUR LA CORRUPTION DES SYNDICATS ! Rare et EFFICACE…et génial et et GRATUIT 🎉🎉🎉
Deux indices pour les curieux :
• « L’esclavage est une condition économique. Il faut définir esclavage classique et esclavage moderne en termes d’économie. Le troupeau d’esclaves est une propriété ; un homme jouit du droit de propriété, que lui confère le système établi, sur un autre homme considéré comme son bien. Il a le droit de le déplacer, ou de le garder dans un espace d’un mètre carré. Il peut le « laisser » procréer d’autres esclaves, ou lui « faire » procréer d’autres esclaves ; il peut le vendre, le battre, le faire travailler, le mutiler, l’enculer, le tuer. Mais s’il veut le garder et profiter de tous les bénéfices qu’une telle propriété peut rapporter, il doit le nourrir, quelquefois le vêtir, lui fournir un semblant d’abri. L’esclavage dont je viens de parler est donc, en bref, une condition économique qui se manifeste par la perte totale ou l’absence d’autodétermination.
La forme moderne de l’esclavage, qui a démodé l’autre pour pouvoir mieux se déguiser, place sa victime dans une usine (ou, en ce qui concerne la plupart des Noirs, dans des rôles subalternes à l’intérieur et autour du système industriel) et en fait un salarié. Cependant, si vous ne trouvez pas de travail à l’intérieur du complexe industriel, le néo-esclavage actuel ne vous garantit plus le minimum de nourriture et de protection que vous apportait l’autre. Vous êtes libre, libre de crever de faim. Le sens, la signification de l’esclavage est dans le lien qui nous attache à notre salaire. Nous avons besoin de ce salaire ; sans lui, nous sommes condamnés à mourir de faim ou de froid. Notre journée entière est consacrée à le gagner. (…).
Je pense que tout le monde sera d’accord sur le fait que, si un homme (ou une femme) travaille comme salarié à un métier qu’il n’aime pas, et je suis persuadé que personne ne peut aimer le travail à la chaîne, les services d’entretien ou les tâches de domestique, il mérite le nom de « néo-esclave ». L’homme qui possède l’usine, la boutique ou l’affaire, est le maître de votre vie ; vous dépendez de lui, qui vous « possède ». Il organise votre travail, ce travail dont dépendent vos ressources et votre style de vie. Il détermine indirectement votre journée entière en aménageant votre travail. Vous êtes un néo-esclave si vous ne gagnez pas votre travail que ce dont vous avez besoin pour vivre ; l’esclave classique lui aussi ne gagnait que sa survie. » (George Jackson, lettre à Fay Stender, 17 avril 1970, Les Frères de Soledad, Lettres de prison)
• « L’usine, c’est le bagne. (…). La solidarité, ça doit naître là ou nulle part. (…). L’homme et la ferraille se mêlent sans façon, appuyés l’un à l’autre comme des chevaux de labour. » (Cavanna)

Informations pratiques :

Ouverture des portes à 19h30
Début de séance à 20h
120 places dans la salle – pas de réservations
34 rue Daubenton
Gratuit !