06/01/2020 @ 19:30
de Shirley Clark
1967 - 105'
Produit par Frederik Wiseman
« Portrait of Jason a été tourné une nuit de décembre 1966 dans la chambre qu’occupe alors Shirley Clarke au mythique Chelsea Hotel à New York. Seul face à la caméra, Jason se met en scène, interprête les personnages croisés lors d’une vie qu’il s’est partiellement inventé depuis son enfance et se raconte, une bouteille de scotch et une cigarette à la main. Portrait d’un homme au parcours hors normes, ce film de Shirley Clarke dresse aussi en filigrane un tableau lucide de la société américaine des années soixante. »
« Shirley Clarke s’approche ici encore plus d’une forme de théâtralité grâce à son fabuleux et fabulant personnage. Véritable performance, le film fut tourné en une nuit de douze heures dans une chambre, Jason raconte et se raconte. Il s’exécute aux demandes de la réalisatrice mais c’est bien lui qui mène la danse, en toute conscience réciproque. Les moments où imperceptiblement et confusément, il semble lâcher prise, finissent d’emporter l’agacement initial qu’on pouvait ressentir à son jeu excessif de séducteur. Un film complexe, trouble et excitant. » (Tënk)
A propos de Shirley Clarke :
Shirley Clarke (1919-1997) est une figure majeure du cinéma indépendant new yorkais. Danseuse de formation, c’est vers le cinéma qu’elle concentre finalement ses talents, à une époque où l’on trouve encore peu de femmes réalisatrices. Ses premiers courts métrages “A Dance in the Sun“ (1953), “Bullfight“ (1955) ou “Bridges Go-Round“ (1958) sont symptomatiques de son obsession pour le mouvement. Membre de l’avant-garde artistique de Greenwhich Village, elle sera, en 1962, un des membres fondateurs de la Film-Makers’ Cooperative. “The Connection“ (1961), son premier long métrage, acclamé à Cannes, marque le début d’une série de films engagés socialement, où la fiction croise volontiers le réel. Elle conclut son œuvre en 1985 avec “Ornette: Made in America“, un portrait atypique et protéiforme du génie du jazz Ornette Coleman.
Shirley Clarke (1919-1997) est une figure majeure du cinéma indépendant new yorkais. Danseuse de formation, c’est vers le cinéma qu’elle concentre finalement ses talents, à une époque où l’on trouve encore peu de femmes réalisatrices. Ses premiers courts métrages “A Dance in the Sun“ (1953), “Bullfight“ (1955) ou “Bridges Go-Round“ (1958) sont symptomatiques de son obsession pour le mouvement. Membre de l’avant-garde artistique de Greenwhich Village, elle sera, en 1962, un des membres fondateurs de la Film-Makers’ Cooperative. “The Connection“ (1961), son premier long métrage, acclamé à Cannes, marque le début d’une série de films engagés socialement, où la fiction croise volontiers le réel. Elle conclut son œuvre en 1985 avec “Ornette: Made in America“, un portrait atypique et protéiforme du génie du jazz Ornette Coleman.
Bande annonce :
Informations pratiques :
Ouverture des portes de La clef revival à 19h30
Lancement de la séance à 20h
Lancement de la séance à 20h
120 places dans la salle – Pas de réservations
34, rue Daubenton
Prix libre
34, rue Daubenton
Prix libre