03/12/2019 @ 19:30
Victor Trivas
Allemagne / 1931 / 93 min (titre original "Niemandsland")
La Zone de la mort (Niemandsland) de Victor Trivas /
Séance présentée par Matthias Steinle (Université Paris 3)
« Cinq protagonistes de pays et d’horizons différents se retrouvent en 1918 dans les décombres d’une tranchée dans un No Man’s Land du front et finissent par fraterniser. »
Résumé :
Le film se déroule principalement dans un abri, une sorte de cave, dans le no man’s land entre les tranchées et les lignes de fronts qui firent la Première Guerre Mondiale.
Un soldat perdu entre les lignes de fronts entre dans une maison en ruines où il découvre un homme coincé sous une lourde poutre dans la cave. L’homme n’a pas d’uniforme et est sauvé par lui et un autre homme dont on découvre finalement qu’ils sont des deux côtés ennemis. L’homme blessé ne peut parler et se fait aider par les deux autres. Ils essayent de retourner à leurs camps respectifs mais sont renvoyés et retournent donc à la sécurité de la cave.
D’autres soldats découvrent ce havre de paix au milieu de toutes les fusillades et des morts, alors que les crédits les annoncent comme « L’Anglais », « Le Français », « Le Russe Juif », « Le Vaudevillien » et « L’Allemand ». Le récit suit les débats et les discussions entre les différents soldats et finit avec eux sortant au-dehors avec un discours final déclarant le sentiment de paix « qui avance, au défi de leur ennemi commun – la GUERRE ».
Un soldat perdu entre les lignes de fronts entre dans une maison en ruines où il découvre un homme coincé sous une lourde poutre dans la cave. L’homme n’a pas d’uniforme et est sauvé par lui et un autre homme dont on découvre finalement qu’ils sont des deux côtés ennemis. L’homme blessé ne peut parler et se fait aider par les deux autres. Ils essayent de retourner à leurs camps respectifs mais sont renvoyés et retournent donc à la sécurité de la cave.
D’autres soldats découvrent ce havre de paix au milieu de toutes les fusillades et des morts, alors que les crédits les annoncent comme « L’Anglais », « Le Français », « Le Russe Juif », « Le Vaudevillien » et « L’Allemand ». Le récit suit les débats et les discussions entre les différents soldats et finit avec eux sortant au-dehors avec un discours final déclarant le sentiment de paix « qui avance, au défi de leur ennemi commun – la GUERRE ».
« Niemandsland et son auteur ne sont pas seulement caractéristiques de l’hémorragie artistique que fera subir le nazisme à la culture en Allemagne, ils renvoient aussi à ce foisonnement et à la richesse culturelle du Berlin de la République de Weimar. Le film est un cas d’école du croisement entre différentes cultures à un moment de changement technologique marqué par l’arrivée du sonore, lequel incite aux expériences formelles en croisant les styles tout en liant la modernité de la forme au message politique. Le cinéaste Trivas et le film qu’il réalise au début des années 30 reflètent l’expérience de la modernité à travers le médium lié aux temps modernes et c’est le projet de Niemandsland qui donna à son auteur la possibilité de mettre en œuvre, grâce à la nouvelle technologie, sa vision et du cinéma et de l’Homme et de la société dans un monde globalisé. Ainsi Niemandsland peut aussi être vu comme une archive des acquis du cinéma muet au moment d’un changement technologique radical avec l’arrivée du sonore. La menace de la richesse artistique du cinéma muet et de la compréhension internationale d’un film par le parlant trouve son équivalent politique dans la montée des périls en Europe au début des années 30. »
Matthias Steinle – Une pensée cosmopolite du cinéma en temps de crise : Niemandsland (No man’s land, 1931) de Victor Trivas, film pacifiste, polyglotte et anticolonialiste (2015)
Matthias Steinle – Une pensée cosmopolite du cinéma en temps de crise : Niemandsland (No man’s land, 1931) de Victor Trivas, film pacifiste, polyglotte et anticolonialiste (2015)
Informations pratiques :
Ouverture des portes de @La clef revival
@La Clef Revivalà 19h30
Lancement de la séance à 20h
@La Clef Revivalà 19h30
Lancement de la séance à 20h
120 places dans la salle – Pas de réservations
34, rue Daubenton
Prix libre
34, rue Daubenton
Prix libre