07/11/2019 @ 19:30
Guillaume Massart
2019, 146min
en présence du réalisateur :
LA LIBERTÉ (Guillaume Massart) 2019, 146′
Le titre viendrait de ce lieu singulier à Casabianda en Corse : un centre de détention « ouvert » où ciel, mer et forêt servent de délimitation, un lieu accueillant une centaine d’hommes aux lourdes peines en majorité condamnés pour « infraction sexuelle intrafamiliale ».
Né d’une volonté d’appréhender l’institution le film vogue au fil des images, des mots libérés par les détenus. Privilégiant les longues séquences, Guillaume Massart touche l’indicible et tente de comprendre ce feu intérieur, de violence et de complexité, qui a amené l’acte condamné.
La Liberté est un grand film de parole – et d’écoute, de témoignages rares au caractère émancipateur. Une plongée dans les méandres de la psyché humaine qui questionne le regard que nous portons sur ces personnes et notre capacité à pardonner.
LA LIBERTÉ (Guillaume Massart) 2019, 146′
Le titre viendrait de ce lieu singulier à Casabianda en Corse : un centre de détention « ouvert » où ciel, mer et forêt servent de délimitation, un lieu accueillant une centaine d’hommes aux lourdes peines en majorité condamnés pour « infraction sexuelle intrafamiliale ».
Né d’une volonté d’appréhender l’institution le film vogue au fil des images, des mots libérés par les détenus. Privilégiant les longues séquences, Guillaume Massart touche l’indicible et tente de comprendre ce feu intérieur, de violence et de complexité, qui a amené l’acte condamné.
La Liberté est un grand film de parole – et d’écoute, de témoignages rares au caractère émancipateur. Une plongée dans les méandres de la psyché humaine qui questionne le regard que nous portons sur ces personnes et notre capacité à pardonner.
Les Jeudi 7 et vendredi 8 novembre, nous vous proposons, sur deux jours, un cycle de documentaires sur la question de l’emprisonnement.
Il s’agit de montrer des images de prison et de partager des récits de prisonniers, sans s’enfermer dans les images préfabriquées du milieu carcéral. Ici pas de Prison Break ou autres récits spectaculaires, pas d’affrontement entre méchants et gentils. Des hommes et des femmes, souvent face caméra, qui racontent. Sans l’enlaidir, ils partagent une expérience vécue. Le spectateur peut ainsi se rendre compte de ce qu’est la prison grâce à des personnes qui l’ont traversée, plutôt qu’à travers un discours sur le milieu carcéral.
Les deux films présentent des personnes qui ont vécues ou vivent des peines longues d’emprisonnement. Que ce soit dans La Liberté / In The Open (Guillaume Massart, Triptyque Films ) ou dans APRÈS L’OMBRE (Stephane Mercurio, Iskra films ) pas de petits délinquants ni de petites injustices. Il s’agit de parler de violences : violence faite à l’autre, valant aux personnes l’enfermement, ou à soi-même ; violence de la prison, sur les corps, sur les esprits ; violence d’une société, aussi, qui plie et conforme. Mais les films permettent aussi de nous interroger plus largement sur la liberté. Car finalement, même une fois libérés, même nous, spectateurs, qui sommes libres de nos mouvements, dans quelle mesure sommes-nous libres réellement ?
Informations pratiques :
Ouverture des portes de 
La Clef Revival à 19h30Lancement de la séance à 20h
(exceptionnellement décalés à 19h et 19h30 pour La Liberté au vue de la durée du film)
120 places dans la salle – Pas de réservations
34, rue Daubenton
Prix libre
34, rue Daubenton
Prix libreL’Œil des moulins est une association constituée par les anciens et les nouveaux étudiants de la formation Demc Le Documentaire de l’Université Paris-Diderot. Nous cherchons à promouvoir le cinéma documentaire. Grâce à des projections, des rencontres, des événements festifs, des ateliers et de l’éducation à l’image, nous souhaitons défendre un cinéma auquel nous croyons, lui donner visibilité et accessibilité. Il s’agit d’apprendre ensemble, d’échanger et d’aborder ce qui nous entoure avec un autre point de vue.
http://chng.it/xCCgmsN4QJ (la pétition)