29/09/2019 @ 16:00
Séance jeune public
film en VOSTFR
« Trop souvent pour les adultes, et partant les parents, le cinéma jeune public se réduit aux dessins animés de Walt Disney. C’est oublier non seulement que le cinéma est un art, ouvert sur le monde, et que certains agissent tous les jours pour l’affirmer, mais aussi que de nombreux films existent qui respectent l’enfant dans son intelligence, sa sensibilité et sa dignité.
À l’heure où le cinéma risque d’être de plus en plus transformé en simple objet marchand, il est peut-être urgent de s’interroger sur le sens à donner aux images que l’on montre aux enfants, particulièrement à travers la question du « cinéma pour les enfants ». »
Daniel Paris, Un cinéma « pour » les enfants… ?
À l’heure où le cinéma risque d’être de plus en plus transformé en simple objet marchand, il est peut-être urgent de s’interroger sur le sens à donner aux images que l’on montre aux enfants, particulièrement à travers la question du « cinéma pour les enfants ». »
Daniel Paris, Un cinéma « pour » les enfants… ?
À travers 6 courts métrages ce programme à pour but de montrer que le cinéma jeunesse n’est pas qu’un cinéma simpliste et orienté par les films d’animations Disney ou Pixar. Que le cinéma dit « pour la jeunesse » est tout autant une œuvre de création d’un artiste que n’importe quel autre film et capable d’aborder des sujets que l’on n’aurait aucun problème à mettre en image pour du cinéma dit « pour des adultes ».
Montrer des films utilisant diverses techniques mais qui n’ont qu’un seul et même but, donner le point de vue de l’enfant, montrer le monde par ces yeux était notre seul envie. Que ce soit dans « Celui qui voulait dompter les nuages » de Nicolas BIANCO LEVRIN, qui nous emmène dans l’imaginaire d’un jeune indien, ou dans « Yaadikoone » de Marc PICAVEZ, qui ré interprète un pan de l’histoire du Sénégal vu par un enfant à notre époque, à chacun de ces films ont ressent une vraie implication de l’auteur à parler d’un enfant, pour des enfants mais de sujets qui pourraient ne pas les concerner. Quand on voit « Le mur » de Noémi GRUNER on comprend alors qu’il est possible de parler de tout sujet même les plus actuels et les plus durs à ce public.
Montrer des films utilisant diverses techniques mais qui n’ont qu’un seul et même but, donner le point de vue de l’enfant, montrer le monde par ces yeux était notre seul envie. Que ce soit dans « Celui qui voulait dompter les nuages » de Nicolas BIANCO LEVRIN, qui nous emmène dans l’imaginaire d’un jeune indien, ou dans « Yaadikoone » de Marc PICAVEZ, qui ré interprète un pan de l’histoire du Sénégal vu par un enfant à notre époque, à chacun de ces films ont ressent une vraie implication de l’auteur à parler d’un enfant, pour des enfants mais de sujets qui pourraient ne pas les concerner. Quand on voit « Le mur » de Noémi GRUNER on comprend alors qu’il est possible de parler de tout sujet même les plus actuels et les plus durs à ce public.
« Aucun film ne raconte une histoire au sens littéraire. C’est en ce sens que le cinéma destiné à la jeunesse est l’un des plus difficiles, parce qu’on croit qu’il est d’un autre ordre. Or la jeunesse ne se confond pas avec l’enfance. Le regard révèle le monde bien avant le discours. Le regard des enfants n’a jamais lutté contre le monde mais l’accueille dans ce qu’il a de plus étrange pour les adultes, ouverts à l’oubli ; l’enfant ne bute pas sur les images…»
André MEDOUNI Les Entretiens de Marseille – Cinéma, Éducation Populaire et Citoyenneté (Texte de préparation aux Entretiens de Marseille 1996, disponible au Ministère de la Jeunesse et des Sports), 1995.
André MEDOUNI Les Entretiens de Marseille – Cinéma, Éducation Populaire et Citoyenneté (Texte de préparation aux Entretiens de Marseille 1996, disponible au Ministère de la Jeunesse et des Sports), 1995.
Benjamin GIBEAUX avec « Une si petite planète » et « Les ailes du papillon » nous démontre qu’il est possible d’aborder le monde avec des yeux d’enfants et de le retranscrire par des techniques d’adultes.
Avec « Celui qui voulait voler » Alain BRASSEUR nous transporte dans un monde fait de bric et de broc qui ressemble très fortement à celui dans lequel les enfants évoluent et savent se créer avec leur objets du quotidien.
Avec « Celui qui voulait voler » Alain BRASSEUR nous transporte dans un monde fait de bric et de broc qui ressemble très fortement à celui dans lequel les enfants évoluent et savent se créer avec leur objets du quotidien.
Informations pratiques :
Ouverture des portes à 16h00
Projection des films à 16h30
Gouter à 17h30
34, rue Daubenton – Paris 5e
💰 Prix libre