06/09/2021 @ 19:30
de Jack Clayton, 1967, 104'
Cycle : Jeunesse
« Elsa Hook se meurt en abandonnant sept enfants qui refusent de se retrouver à l’orphelinat. Pour ce faire, ils cachent le décès de leur mère, l’enterrent dans le jardin, vaquent à leurs occupations habituelles comme si de rien n’était et inventent une cérémonie au cours de laquelle, chaque soir à neuf heures, est invoqué l’esprit de la morte. » (Jean-Pierre Andrevon, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction, article de Jean-Pierre Fontana)
Chaque soir à neuf heures est un chef d’œuvre méconnu d’un cinéaste britannique, Jack Clayton, trop longtemps célébré pour un seul de ses films, Les Innocents (meilleure adaptation du Tour d’écrou d’Henry James avec Deborah Kerr, 1961). On lui doit aussi : Gatsby le Magnifique (1974) avec Robert Redford et Mia Farrow ou encore Les chemins de la haute ville (1959) avec Simone Signoret et Laurence Harvey.
« Au cours de l’été de l’amour de 1967, un étrange petit film sur sept orphelins cachant au monde la mort de leur mère semblait, pour citer Robert Murphy, « démodé de façon perverse et radicalement anti-commercial ». (…). Selon Dirk Bogarde, le film est une allégorie inquiétante sur tout peuple qui tente d’exister par lui-même mais qui, lorsque la démocratie dégénère en totalitarisme, se tourne vers une autorité extérieure, ce qui provoque l’effondrement de tout le système. Ce film traite d’enfants, mais on peut tracer toutes sortes de parallèles avec le monde politique. » (Neil Sinyard, Jack Clayton, British Film Makers)
Informations pratiques :
🕘 Ouverture des portes de La clef revival 🔑 à 19h30
Lancement de la séance à 20h00
34, rue Daubenton – Paris 5e
💰 Prix libre